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Sculpter comme un compositeur chansonnier,

plus que chercher en laborantin.

 

 

 S’adresser à tous. Pour cela, mes sculptures sont immédiatement perceptibles, racontables, suggestives.

J’aime aussi réaliser en public. Un débat peut s’ouvrir, auquel chacun est invité : experts et non avertis. Parce qu’ils identifient certaines formes ou représentations, tous peuvent en dire ce qu’ils pensent, ressentent, sans exclusion au prétexte de n’être pas initié.

 

Mon travail ne constitue pas un ensemble qui cultiverait un style perpétuellement re-décliné. J’aime explorer des voies diverses, avec des supports différents, comme si j’étais plusieurs.

 

 

Je me sens plus artiste actuel, que contemporain, au sens que je pose le premier terme en geste au présent, en un lieu, avec des personnes. Il m’est plus adapté que le second (qui est maintenant daté, connoté et assimilable à des courants de spécialistes).

 

Pierre Garçon

 

 

 

 

 

Variété, Blues, Classique ou techniques émergentes ?

 

Les supports sont divers : pierres, bois, terres, matériaux récupérés, métaux, couleurs, assemblages multiples. Ces directions multiples peuvent donner l’impression d’un choix possible, d’apprécier et de comparer. Mais cette concurrence est librement faussée car elle ne résulte que d’un auteur.

Est-ce une échappatoire à la catégorisation, l’étiquetage global ?

La traduction d’une impermanence, de l’indécision ?

Les œuvres, individuellement, peuvent se prêter à une classification.

 

 

STATUETTES EN BOIS représentant des femmes en mouvement ; ce sont mes premières sculptures. Leur allure élancée provient de la forme initiale des morceaux de bois utilisés à l’époque et à l’envie de stylisation épurée extrême, comme une illusion d’éternité ?

 

PIERRES MONTÉES : des pierres plus ou moins sculptées, percées ou polies, sont assemblées sur des tiges d'acier. Les pierres sont mises en valeur pour elles mêmes, choisies parce qu’elles m’inspirent déjà à leur état « naturel ». Il s’agit de les changer le moins possible, et par leur montage sur tiges d’acier, de leur ôter de la pesanteur. L’assemblage de plusieurs pierres suggère ; le spectateur peut l’identifier (ou non) à quelque chose.

 

SILHOUETTES EN PERCEMENTS : ces sculptures figurent des formes ou personnages, en creux de la matière. Le sujet est paradoxalement traité par son absence. C’est le spectateur qui l’imagine car ne se présente qu’un contour. Ce type de création, très graphique, est initialement dessiné précisément. La pierre est façonnée pour contenir un projet vide.

 

MUSICIENS ET DANSEURS : ce sont des modelages en terre réalisés pendant des répétitions d'artistes. On peut les considérer comme des croquis en trois dimensions, ou comme un concentré en volume, de temps et d’énergies.

 

TRONCS ET BRANCHES : des sculptures taillées dans des arbres déracinés ou coupés. La série a commencé après la tempête de 1999 que j’ai vécue en Corrèze, département particulièrement ravagé à l’époque. Ces sculptures témoignent à la fois de l’arbre qui pré - existait et du personnage sculpté qui s’en dégage et lui survit.

 

 

RÉCUPÉRATIONS : objets, matériaux, assemblés et ou peints.

Ce sont des objets trouvés, chutes de matériaux, dont on n’a plus l’usage ou le besoin, mais que je ne pouvais me résoudre, ni à conserver, ni à jeter. C’est quelque chose qui a à voir avec la     décrépitude et la mort. Cela encombre, au bout d’un moment, tant l’espace que l’esprit… Alors, les changer en œuvres permet de leur donner une chance d’accueil ailleurs et d’apprivoiser la peur.

 

 

SCULPTURES MASSIVES : ce sont des tailles directes d’importants blocs de pierre réalisées lors de manifestations publiques (symposium, festival) ou sur commande de collectivités. Ces pièces intuitives, très improvisées sont conduites par la pierre.

 

 

 

  

 

 

 

 

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